Archives par mot-clé : science fiction

STAR WARS VII : Le Réveil de la Force

Dix ans après la sortie de Star Wars III : La Revanche des Sith, la mythique saga ultra-populaire est de retour sur nos écrans. Cette fois-ci dirigée d’une main de maître par le très geek J.J. Abrams, ce septième volet intitulé Le Réveil de la Force est une franche réussite. star wars

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Minority report : un pilote cool mais pas extraordinaire

Amateurs de sci-fi, tenez-vous prêts, la chaîne américaine FOX nous a enfin dévoilé le pilote de sa nouvelle série Minority report.

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EX_MACHINA : Intervention divine

Alex Garland réussit avec brio son passage derrière la caméra après avoir écrit quelques scénarios de science-fiction. Dans EX_MACHINA, il met en scène un excellent triangle dramatique en huis-clos, porté par une direction artistique aussi sobre qu’efficace et des acteurs tout en retenue.

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Romantic Warriors : Voyage dans les abysses

En ce début d’année, les gars de Minitel Rose sont de retour avec un nouveau projet, Romantic Warriors. Bas les claviers kitsch au service de l’ultra pop, ici les chevaliers nantais sont partis bien plus loin, explorer l’ambient pop. L’EP Brothers of Sword est la rencontre de l’organique et du synthétique, et c’est envoûtant.

 

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Interstellar : la forme sans le fond

Quatre ans après Inception, Christopher Nolan revient sur le devant de la scène pour s’adonner enfin à la science-fiction pure et dure avec le très médiatisé Interstellar.

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The Giver, une adaptation aseptisée

« Ce ne sont pas les émotions qui sont dangereuses, mais ce que nous en faisons ». Depuis mercredi au cinéma, The Giver, un film anti-utopia retient l’attention.

Synopsis : Dans le futur, les émotions ont été supprimées grâce à l’effacement de toute trace d’histoire. Tous les individus sont formatés pour se comporter de façon préétablie. Le Passeur est la seule personne qui peut se souvenir du passé, en cas de nécessité. Le jeune Jonas, 16 ans, est choisi pour être le nouveau Passeur. Continuer la lecture de The Giver, une adaptation aseptisée

L’Entrevue de Manuele Fior : de l’amour au clair obscur

ENTREVUE-PREFLASH

 Dernière bande dessinée de l’italien Manuele Fior − illustrateur, dessinateur et architecte − paru chez Futuropolis en avril dernier, L‘Entrevue suit des chemins et des traits plus sombres que ses précédents albums comme Cinq mille kilomètres par seconde ou encore Mademoiselle Elise. Italien devenu Parisien, Manuele Fior nous immerge dans un nouvel univers qui entre-mêle romantisme, érotisme et beauté ténébreuse.

Le synopsis:

  En Italie, dans un futur proche. Parce qu’il pense avoir aperçu un vaisseau spatial dans le ciel, Raniero, un psychologue âgé d’une cinquantaine d’années, est victime d’un accident de la route. En instance de divorce, la voiture cassée, son cou maintenu par une minerve, il reprend le travail et fait la connaissance d’une nouvelle patiente, Dora, qui prétend avoir vu également le vaisseau spatial, et pouvoir communiquer par télépathie. 

L’Entrevue, c’est l’histoire même du clair obscur, animée par la présence fantasmagorique d’un vaisseau spatial. C’est aussi le récit d’une double rencontre entre un psychologue, Raniero − un quadra à la moustache brune − et ces triangles lumineux qu’il découvre en pleine nuit. Puis c’est sa rencontre avec une jeune patiente du nom de Dora.

L'entrevue - Manuele Fior

A la première case, notre œil suit la ligne ferroviaire qui nous mène vers cette ville fortement lumineuse, contrastant avec l’énigmatique et imposant chaîne de montagne noire. Ces paysages jouent un rôle majeur. Ils imposent un silence, un temps à la réflexion et à l’observation. Quand les pages ne se noircissent plus, la beauté du clair obscur laisse place à la découverte de cette ville tantôt futuriste et moderne avec l’apparition de bâtiments aux inspirations 70’s, plongeant dans le monde de Star Trek, légèrement galbés et épurés, puis droits et ciselés (une occasion pour Manuele Fior de laisser place à son talent d’architecte). Alors que l’autre monde, parallèle et pourtant attaché au premier, marque l’apparition pérenne des campaniles, des monuments religieux soutenus par la présence de la Vierge Marie ou des ponts en arche moderne. Ce contraste n’est pas qu’architectural, il fait écho à la relation les deux protagonistes Raniero et Dora. Ces deux êtres que l’âge oppose se construisent une amitié qui tend à l’attirance et à la sexualité baignées dans le noir mystique. Dora, qui prétend avoir vu ces triangles incandescents et fantomatiques, qui se dit en connexion avec ces apparitions et télépathe semble attirée par son psychologue imposé par ses parents pour cause d’hallucination. Raniero se prend d’affection en gardant sa moue renfrognée. Une attirance qui va le confronter avec ses propres désirs, sur la réflexion de sa situation maritale et surtout le mettra face à cette nouvelle génération qui redéfinit le mot amour. Sa jeune patiente fait partie de la « Nouvelle Convention », convention qui abolit la dépendance amoureuse, laisse place à l’amour libre. Tandis que Raniero est enraciné dans la bourgeoisie des sentiments, par la vision de notre propre époque que le psychologue représente.

L'Entrevue - Manuele Fior

Bien qu’il s’agisse de science-fiction, « L’Entrevue est un récit (…) qui n’explore pas les étoiles mais le délicat et fragile univers intérieur des relations, des sentiments et des affections de chacun de nous« . Ce récit est aussi l’occasion de découvrir la collaboration avec Anne-Lise Vernejoul pour ses effets spéciaux. Difficile de ne pas succomber par la magie de cette bataille entre les deux couleurs aux antipodes l’un de l’autre. Les scènes plongées dans le noir sont empreintes de mystère, parfois d’érotisme. Il arrive parfois de se sentir frustré, de n’avoir le temps de respirer, d’observer au lieu de passer case par case, de sentir les traits de Manuele Fior nous charmer. L’envie de commettre une seconde lecture est insoutenable, presque obligatoire pour comprendre ce qui n’a pas été vu, pour admirer chaque détail et détendre son œil brûlant.

Dora nous observe la tête basse, alors laissons-la nous narrer son histoire, et celle de son psychologue Raniero.

Gravity, le film qui vous envoie au 7ème ciel !

Gravity, c’est un film qui revient de très loin. Sans faire l’historique de toute la production, scénario écrit en famille il y a de ça plus de 6 ans, création d’une technologie révolutionnaire et unique pendant 4 ans pour permettre le tournage du film, désaffection d’acteurs (dont Angelina Jolie et Robert Downey Jr notamment)… Tout est là.

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