Celui qui aura été surpris par le clip Take Me To Church d’Hozier fera une attaque cardiaque en découvrant Father Project de Tooji. Le baiser échangé par les deux hommes du premier clip n’est qu’une boutade comparé à la relation sexuelle du prêtre et le chanteur norvégien, scène lancée devant les yeux éblouis d’une communauté de fidèles. Finissant sur le symbole de l’égalité, prônant le pouvoir des droits humains sur la religion, ce clip est le reflet d’un siècle où la tolérance semble être devenue sa devise. Mais la réalité est nuancée et les réalisateurs de clips vidéo aiment à nous les faire découvrir en musique.
A l’image de l’année 2013, cette année a été riche en sorties d’albums en tout genre. Voilà nos coups de cœur, nos joies, nos orgies auditives et le classement de la rédaction.
Hozier, ce grand timide irlandais a su apprivoiser le public parisien dans l’intimité du Bus Palladium. Organisé par Virgin Radio, il y a une semaine, ce showcase Paris in Live a été l’occasion, pour nous de vivre un moment hors du temps.
Un artiste. Une voix. Des paroles à couper le souffle. Hozier. Andrew Hozier-Byrne, chanteur irlandais s’impose depuis 2013 comme un artiste avec une voix qui compte. Le lyrisme de ses textes et son aptitude à parler de tout font de lui un artiste à part entière. Hozier parle de nous.
Il y a quelques semaines, Hozier sortait son premier album éponyme. « Hozier », c’est lui, c’est toi, c’est moi, c’est nous. A la fin, nous sommes tous pareils, c’est peut-être pour cette raison que cet album parle à tant de monde puisque nos histoires se ressemblent. Après tout, n’est-ce pas le but de la musique ? D’être universel.