Bobital, c’est aussi l’occasion de dénicher des artistes émergents, ou que l’on connaissait moins.
Ainsi, on découvre le vendredi 3 juillet, Scarecrow, un groupe toulousain ayant la particularité de faire du hip-hop/blues. Nous sommes tout de suite mis dans l’ambiance, et la foule ne cesse de grandir au fur et à mesure que le concert avance. Le public en redemande mais le timing serré ne permet pas au groupe de jouer un nouveau morceau. Pour compenser à cela, ils proposent aux festivaliers de se retrouver au stand merchandising.
Shake Shake Go, quant à eux, commencent à se faire connaître par de plus en plus de français, pour notre plus grand plaisir. Ce groupe est composé de français et d’anglais, parmi lesquels la chanteuse, Poppy. On qualifiera leur musique de pop-folk, voire indie. Ils sont attendus et arrivent à nous transporter dans leur univers anglophone en quelques minutes. Leur tube « England Skies » résonnera en masse dans l’enceinte du festival, repris par de nombreux festivaliers.
Le vendredi soir est également marqué par deux concerts électroniques : 2ManyDJs et The Avener. Les premiers alternent morceaux personnels et remix de chansons ultra-connues (comme « Highway to hell » de AC/DC).
Le second, seul en scène, soulève la fosse avec son set énergique, rythmé par ses morceaux que l’on entend beaucoup en radio actuellement, notamment avec ses « reworks », sorte de remix travaillés. Parmi eux, le plus notoire, le plus « radio edit » : le titre « Castle in the Snow » qui aura été travaillé sur la reprise de Kadebostany, gros coup de cœur suisse du moment.
Le lendemain soir, notre découverte musicale est australienne et se nomme Josef Salvat, et on vous en parlait dans nos pages il y a plus d’un an. Parlant un français parfait et découvert suite à sa reprise du tube de Rihanna, « Diamonds », nous sommes transportés dans un univers pop-baroque, relevé de sa voix originale. Son EP est sorti l’année dernière et on a hâte de découvrir son premier album, fin 2015.