Papillons de Nuit grande roue

Papillons de Nuit : les tops/flops

Qui dit nouvelle édition des Papillons de Nuit, dit nouveau top flop. Cette année encore l’équipe organisatrice a réservé des nouveautés aux festivaliers.

P2N vue d'en haut
Vue sur le site du festival Papillons de Nuit, depuis la grande roue.
Les tops
  • La nouvelle application mobile dédiée festival a été un beau succès. Fonctionnant hors connexion, l’application permettait de consulter le programme des concerts à tout moment de la journée – même avec les problèmes de réseaux – et d’écouter un extrait des prochains groupes. Les recharges pour les bracelets pay&play pouvaient aussi s’effectuer sur l’application. Si vous étiez passé par ce biais pour faire votre première recharge, votre carte bancaire était sauvegardée pour le week-end. En un mot ? Pratique !
  • Cette année, deux services de location de tente on été proposés pour le camping de P2N : Festitent et Kartent. Vide ou équipée, les festivaliers avaient le choix. Faute d’en avoir vu beaucoup d’installées pour cette édition, l’idée devrait faire parler d’elle. Écolo, pratique et abordable, j’espère que cette alternative sera toujours de la partie l’année prochaine.
  • Les concerts dans le bourg de Saint-Laurent-de-Cuves, à côté du bar, ont été renouvelés et même développés. Un bon point pour la dynamique musicale tout au long de la journée. D’autant que ces concerts étaient accessibles même en dehors du festival.

Mention spéciale pour Rilès qui, dès l’ouverture du festival, vendredi 25 juin, a signé l’un, voire le meilleur concert du week-end. En plus d’être un rappeur exceptionnel, il s’est révélé homme de scène. Habillé sobrement de blanc et accompagné de quelques danseurs, il a emmené à lui le public. Après avoir fait « comme Moïse » et séparé la foule en deux, le chanteur a entamé une improvisation de beatbox et de danse. Showman, il a aussi prôné l’amour, la différence et surtout la fin du racisme à travers ses discours sur scène. Il n’y aurait pas pu avoir de meilleur début au week-end.

Petit Biscuit, Offenbach, NTM, Calyso Rose, Shaka Ponk, Slimane ou encore Bernard Lavilliers ont aussi attiré la foule.

Les flops
    • Malheureusement, le son de la plus petite scène des Papillons a toujours été source de critique. Pour quelques concerts encore, comme Therapie Taxi, le vendredi soir, les problèmes de résonance – dus à un public plus que présent et sans doute aux balances – n’ont pas permis de profiter des chansons du groupe. Dont la fameuse Hit sale. Les fans étant au rendez-vous, et chantant a tue-tête, ont fait un effet de stéréo très réussi.
    • Le nombre de festivaliers a diminué par rapport aux autres années. L’équipe organisatrice a reconnu dans la presse que la programmation tardive -due en partie à l’affaire Cantat et l’annulation de sa tournée- n’a pas été bénéfique pour le festival. Les concerts proposés, bien que de qualité, avaient souvent des rythmes plus lents et moins « rock’n’roll » que les années passées.
P2N
Une année moins rock à cause de l’annulation de Bertrand Cantat ?
  • La grande roue. Avis mitigé pour la grande nouveauté de cette année. Après la tour Eiffel en 2017, c’est la grande roue qui s’est invitée au festival normand. Les festivaliers pouvaient y monter pour quatre euros. Bien que la vue d’en haut était très agréable, le prix supplémentaire n’a pas enchanté tout le monde.

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