Une nouvelle fois et pour la 39eme consécutive, le festival normand aux airs hollywoodiens a ouvert ses portes en beauté. Un tapis toujours foulé par les plus grandes figures américaines, puisque la classe française n’a pas de prix… Nos plus belles étoiles du 7e art étaient au rendez-vous, pour briller, sans cesse. Deauville, ville du Calvados, ville huppée où se mêle fraîcheur et paillettes… Revenons sur le frenchy festival de la rentrée.
De l’élégance, toujours de l’élégance. Le festival du cinéma américain a rendu hommage, cette année à Cate Blanchett, John Travolta, Nicolas Cage, Gale Anne Hurd, Larry Clark et Danny Kaye à titre posthume. Leurs noms suffisent à nous convaincre que l’événement est toujours aussi présent dans le cœur des acteurs outre-Atlantique.
De Liz Taylor et Bette Davis, en passant par Morgan Freeman, Harrison Ford, Tom Cruise ou encore Nicole Kidman, Deauville a tout vu.
Les films se succèdent, les histoires défilent, le public découvre alors quelques bijoux qui viennent d’être façonnés, quelques merveilles dévoilées… Alors notre cher jury, sans lequel rien ne serai envisageable, entre en jeu. Comme chaque année il se fait brillant et attentif à l’égard de chaque réalisation, en lui attribuant personnellement un des prix à l’honneur. Pour notre semaine à Deauville il y a quelques jours, le jury se composait de Lou Doillon, Jean Echenoz, Hélène Fillières, Xavier Giannoli, Famke Janssen, Pierre Lescure, Bruno Nuytten, Rebecca Zlotowski et enfin Vincent Lindon en président distingué. Un mix de talents qui a merveilleusement bien fait son travail.
En compétition, quatorze films tous très différents, pour le plus grand plaisir de nos cinéphiles, présents sur les lieux :
A Single Shot, réalisé par David M. Rosenthal
All is Lost, de J.C. Chandor
Blue Caprice, de Alexandre Moors
Blue Ruin, de Jeremy Saulnier
Breathe In, de Drake Doremus
Fruitvale Station, de Ryan Coogler
Les Amants du Texas, réalisé par David Lowery
Lily, de Matt Creed
Night Moves, de Kelly Reichardt
Shérif Jackson,réalisé par Logan Miller et Noah Miller
Short Term 12, de Destin Cretton
Stand Clear of the Closing Doors, réalisé par Sam Fleischner
The Retrieval, réalisé par Chris Eska
We are what we are, de Jim Mickle
Du beau monde donc.
Et le grand prix est décerné à… Night Moves,qui sera dans vos salles prochainement ! Synopsis original, avec cet acteur de plus en plus époustouflant (que j’affectionne tout particulièrement) : Jesse Eisenberg, toujours là quand il faut ! Puis, Dakota Fanning l’accompagne. On attend un jeu irréprochable bien sûr. Parce qu’avec des acteurs de ce grade, on se trompe rarement sur la qualité de la p
restation ; elle ne peut être que très bonne !
Pour vous faire patientez, voici les prix du jury :
D’abord, All is Lost, de J.C. Chandor,un film légèrement catastrophe, quand le héros voit la mort en face. Le moteur du film n’est autre que Robert Redford, grand bonhomme du cinéma, qui se retrouve seul, bloqué sur un bateau.
Puis, Stand Clear of the Closing Doors, réalisé par Sam Fleischner,qui propose un mix d’acteurs américains-espagnols, dans un script qui s’annonce plein d’émotion.
Du côté du prix de la critique internationale, l’heureux élu est The Retrieval, de Chris Eska.Le prix de la révélation Cartier est attribué à Fruitvale Station, de Ryan Coogler, par un jury spécial composé de Laurence Arné, Vincent Lacoste, Geraldine Maillet, Woodkid (ou Yoann Lemoine), avec Valérie Donzelli comme chef de file. Enfin pour terminer, Les Garçons et Guillaume, à table !, de Guillaume Gallienne, remporte le prix Michel d’Ornano, en référence à l’ancien ministre, ancien député-maire de Deauville et fondateur du Festival du cinéma américain. Ce prix se voit attribué à un premier film français, dans le but de favoriser sa reconnaissance et de l’aider financièrement.
À rajouter que pendant toute cette semaine cinématographique, quelques avant-premières ont été diffuser, mais aussi des films cultes, lors des nuits américaines, comme Pulp Fiction du grand Tarantino, Aviator avec Léonardo DiCaprio pour Howard Hughes, célèbre homme du XXeme siècle, mais aussi Hairspray film musical, qui se souvient de Travolta en femme, et beaucoup d’autres…
Beaucoup de nostalgie cette semaine, énormément de grands interprètes, puis des découvertes, des jeunes prodiges qui deviendront bientôt grands et surtout le public de Deauville, qui continue de rendre cet événement magique. Pour la 40eme, je vous dis à l’année prochaine, avec beaucoup de surprise, on l’espère !