Pas besoin de chercher à comprendre, The Mercy Beat, groupe américain dont les membres respectifs viennent de Hong-Kong, Hawaï, et New-York relève du hiéroglyphe. Musicalement parlant et identitairement parlant. C’est parce qu’ils viennent d’horizons différents que leur son est riche et indescriptible. Même Champollion n’aurait pas mieux fait.
Un groupe mystérieux, dont on ne sait pas grand chose, si ce n’est que les deux morceaux uniques morceaux sortis sur la toile (An Act of Mercy) sont la solution à ces nuisances météorologiques. En fait c’est comme si on avait gouté au soleil pendant le mois d’avril et qu’en mai il pleut. Une petite nostalgie s’installe. The Mercy Beat s’accorde sur ce point à la météo, aux marées, aux ondées, à la pluie et aux tsunamis. The Mercy Beat c’est de la musique malléable à souhait, tendant vers le synthpop et l’électro transe.
A noter que le chanteur du groupe vient de faire tomber le voile sur son identité. C’est le frontman du groupe à succès The Bravery.
A travers ce papier il s’agissait de vous présenter le projet mais surtout leur dernier clip intitulé Sweet sorti il y a deux semaines. A son propos, Sam, le chanteur a précisé: « Le clip est un collage d’images que j’ai rassemblées. Pour moi elles reflètent les couleurs et les textures que je vois quand j’entends la chanson ». Fin connaisseur et bourré de culture, il déclare s’être inspiré de l’art allemand des années 60 pour modeler la base du clip: « C’est un hommage rendu au film An Optical Poem en 1937 réalisé par le pionnier de l’animation Oskar Fishinger pour le Ballet triadique Bauhaus. C’est aussi un hommage à tous les autres pionniers de l’animation: Norman McLaren, John Whitney et aussi Andy Warhol. »