Archives par mot-clé : indie rock

Born Idiot : Afterschool & True Romance en session acoustique

Un samedi de beau temps à Rennes, nous avons croisé la route du groupe Born Idiot. On a décidé ensemble de vous offrir deux morceaux en acoustique issus de leur premier album « Afterschool » sorti en mars.

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Born Idiot : « On va peut-être se lancer dans la bossa nova »

Si vous nous suivez depuis un bout de temps, vous connaissez alors notre coup cœur pour Betty the nun dont le projet a laissé place à Born idiot, un groupe un peu pop, radicalement indé(pendant). Ils aimeraient prochainement intégrer un saxophone à leurs morceaux. En septembre, ils sortiront un mini EP porteur de leurs espoirs. Alea jacta est, comme dirait ma prof de latin au collège…

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PITCHFORK MUSIC FESTIVAL 2015 : une 5ème édition décevante

Pour cette 5ème saison de la série Pitchfork Festival, l’équipe d’Efflorescence Culturelle s’est encore rendue sur place pour faire un état des lieux. Entre surprises et déceptions, on vous dit tout des points culminants et creux de l’événement.

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Calypso, Oracle envoûtant

Peut-être avez-vous déjà entendu parler de Jackson Scott, jeune ovni de la scène musicale indépendante. Et bien le revoilà avec un nouveau groupe qui se nomme Calypso. Le trio américain a récemment sorti un premier EP de 6 titres sur le respecté (et pointu) label Atelier Ciseaux, « Oracle ». Retour sur une des plus jolies découvertes de ce début d’année.

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F U Z E T A : « Notre projet tourne autour de l’enfance et la nostalgie qui l’accompagne »

Pendant le festival des IndisciplinéEs #9 à Lorient nous avons eu l’occasion de (re)découvrir en live F U Z E T A, un jeune groupe Vannetais qui proposait son tout premier concert. Après celui ci, ils ont répondu à nos questions inquisitrices.

Les Fuz’ se dépucellent sur la scène des Indisiciplinées

 

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F U Z E T A rendra fou tous les Bretons

   Apparu comme si de rien n’était, le groupe de morbihannais suscite l’intérêt depuis que les Trans Musicales l’ont annoncé au grand public à la mi-septembre. Thanks Jean-Louis Brossard.

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Les jeunes reptiles n’ont fait qu’une bouchée de la Flèche d’Or

Lundi 25 Septembre. 17h30. Paris. Il se chuchote que des princes de l’indie, de purs héritiers des Raptures se cachent dans les environs. Tandis que la Flèche d’Or règle ses derniers soucis techniques avant la grande soirée DAY1, nous partons à la recherche des jeunes reptiles affairés à supporter une série d’interviews interminables.

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The Kooks – Listen : la mort de l’indie

the_kooks_listen-portadaThe Kooks sortait son 4ème album Listen le 1er Septembre. Entre nouvelle époque, mort de l’indie et renaissance soul, voici notre review

 

Il fut une époque, celle de nos 15 ans, où nos goûts musicaux étaient une terre nouvelle où se battaient anciens et modernes ; c’était l’époque des grandes découvertes, c’était l’époque de The Kooks. Persuadés que nous avions enfin de bonnes références musicales, nous tombions amoureux de ce groupe indie mené par un Luke Pritchard tout en cheveux déraisonnables et en accent cockney. The Kooks avait l’air gentil et papa comme maman approuvaient notre nouveau flirt musical. Le groupe a tenu trois albums sur ce chemin évident de l’indie propre, et à vrai dire on en attendait pas plus, tant il est difficile pour un groupe anglais des années 2000 de passer dans le monde merveilleux de 2014. Luke et ses copains, c’était un jambon-purée un lendemain de cuite, un truc doux et bon qui fait du bien.

Mais The Kooks a eu une révélation, et dans un élan vital admirable, a décrété la fin de The Kooks pour créer un nouveau groupe : The Kooks 2.0. Ainsi, leur nouvel album Listen entre dans le monde de la pop dansante, les guitares et les rythmes sont funky et il y a toujours quelqu’un pour taper des mains sur leurs nouveaux morceaux : le groupe est entré dans une nouvelle décennie, certes un peu tard, mais peut être était-il encore temps.

Sur Around Town, le second single de Listen, la batterie comme la guitare se met au service d’une soul volontaire et bien exécutée, mais ce que l’on remarque surtout, c’est la constance du chant de Pritchard. Finalement, si tout a changé, la voix du chanteur et ses intonations sont les mêmes que sur les trois précédents albums, et nous sommes obligés de nous poser la question : n’a t’il pas toujours voulu réaliser précisément cet album? S’il nous est permis de douter de ce changement brutal, de cette orientation au timing étrange et quelque peu dérangeant, reste qu’un morceau tel que Around Town est efficace et entêtant, taillé comme un tube qui ne laisse pas insensible et qui ne s’oublie pas si facilement. On alterne donc entre approbation et  perplexité, les chants féminins quasi gospel et les basses groovy comme sur Forgive & Forget étant de bons exemples de changement, et bien que nous n’ayons plus 15 ans, il n’est pas certain que les fans du groupe soient capables d’accepter la fin de leur flirt de jeunesse. Soyons clair, pour apprécier Listen, il faut de la résilience, il faut admettre que dorénavant on entendra Pritchard chanter « Down down diggy » ou encore « doo doo doo doo doo » comme sur le single Down, qu’il y aura des nappes de synthés, du groove, des boucles r’n’b et des riffs disco dans leurs morceaux (Westside, Bad Habit). Plus encore, The Kooks aborde maintenant des sujets sérieux à l’image du morceau It Was London, qui traite des émeutes londoniennes. Un flirt musical, un groupe léger et sympa peut il toucher aux questions de société? Peut il transmuter complètement sans s’abandonner? Et quand bien même, quel en est l’intérêt?

The Kooks n’est plus notre béguin adolescent, et si Listen reste un album réussi et osé, il n’est pas certain que nous fassions le deuil si facilement. S’il fallait un jugement, une sentence, The Kooks est mort, un autre l’a remplacé, et tout aussi bon qu’il soit, il n’effacera pas la nostalgie de nos jeunes années musicales. Voilà ce qu’est la pop, elle est parfois éphémère, condamnée à n’être plus qu’un souvenir. The Kooks est mort. Vive The Kooks.

Have fun. ! (ou pas)

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On y sera : Festival Clap Your Hands

Du 14 au 26 avril 2014, le Café de la Danse accueille la quatrième édition du festival Clap Your Hands. La tête d’affiche de cette année n’est d’autre que la pétillante Micky Green, mais d’autres artistes y sont présents comme Chris Garneau, Dillon, Rich Aucoin, Bent Van Looy et plein d’autres. Lecteurs, sachez qu’Efflorescence Culturelle sera présent lors des deux dernières soirées du festival qui mettront à l’honneur Augustines et The Veils ! Faites votre choix.

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