Archives par mot-clé : Foals

La Route du Rock, joli feu d’artifice

 Entre la boue, les éclaircies, et les concerts au fort Saint-Père, on vous raconte en images les meilleurs moments de nos deux jours passés à la 25e édition de la Route du Rock.

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La lumière froide de Cardinale

Deux ans après leur premier clip Orsen, les rennais de Cardinale sont de retour avec un EP du même nom. Trois titres sous forme d’une course effrénée qui va nous conduire au plus profond de l’univers froid et rêveur du groupe.

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Art Rock : Foals, Temples, Benjamin Clementine et Cascadeur en juin à Saint-Brieuc

C’est début mai que la programmation de la 31e édition du festival briochain Art Rock a été entièrement dévoilée et nous attendions ce moment pour vous en parler. Festival qui a déjà su faire ses preuves tant au niveau de la programmation que des animations à thèmes, Art Rock débarque à nouveau du 6 au 8 juin. Une édition assez contemporaine, on peut le dire, invitant les futurs espoirs de la scène française et des robots. Oui, vous avez bien compris, des robots !

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Festival We Love Green : troisième round

Fin mai, au Parc de Bagatelle, se tiendra la 3ème édition du festival vert, le 31 mai et 1er juin, avec un line up tout aussi frais. Lorde, London Grammar, Foals, Little Dragon… Tout ce qu’on aime ! Mais c’est quoi au juste le We Love Green Festival ?

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BLAENAVON, cure anti-dépression

NME BLAENAVON

Ben Gregory, Frank Wright et Harris McMillan sont les 3 membres du groupe Blaenavon. Blaenavon, étrange comme nom, n’est-ce pas ? C’est le moment fâcheux où je dois vous expliquer les origines un peu douteuses du nom du groupe, mais ne vous inquiétez, c’est pas très compliqué.

À la base, Blaenavon, c’est une ville du Pays de Galles, pourtant, ce n’est pas leur ville d’origine. Et oui, nos trois amis sont en fait originaires de l’Hampshire. Le choix de Blaenavon, s’ est imposé aux trois garçons en référence à une visite scolaire qu’ils ont accompli au Big Pit qui se situe, devinez où ? À Blaenavon !

Parlons peu, parlons bien ! Blaenavon, c’est avant tout un groupe british. Bon, ça veut à la fois tout dire et rien dire mais on retrouve ces sonorités propres au rock anglais. C’est un groupe assez jeune âgé de 17 à 18 ans, qui nous livre des chansons d’une maturité qui en étonnerait plus d’un.

Ils se sont fait principalement connaître par la chanson Into the night, qui reflète parfaitement leur image de nouveau groupe indie. En fin d’année, ils ont sorti un EP Koso, que l’on peut décrire comme assez mélancolique, leur musicalité se rapproche de celle des Foals (ndlr: le groupe apparait dans le clip My Number de Foals). Je ne vais pas vous faire un descriptif de cet EP mais ce que je peux vous dire c’est qu’il tient si bien comme l’annonce le titre, au Wunderkind (prodige) !

Pop, rock, sont aussi des adjectifs qui conviennent à décrire la musique du groupe. La voix de Ben, le chanteur, rappellera à certains celle de King Krule. Cette voix et ces merveilleux accompagnements vous feront découvrir de nouvelles contrées tout aussi reculées que Blaenavon. Je vous laisse juger en écoutant leur dernier titre Prague : 

Avec Blaenavon, on tourbillonne ! Le mieux dans tout ça, c’est qu’en plus d’être des talents prometteurs de la scène britannique, nos trois garçons ne se prennent absolument pas la tête. Un coup d’œil sur leur Facebook et sur quelques interviews passées et vous verrez qu’ils sont plein d’humour. Sachez que le groupe communique beaucoup avec ses fans par le biais des réseaux sociaux, profitez en !

Blaenavon, c’est un peu l’histoire de vos amis hipsters, qui, un jour décident de monter un groupe, la seule différence c’est que Blaenavon, eux, iront loin.

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Rencontre avec Holy Two

Rencontre avec le groupe français Holy Two, duo electro-pop qui vient d’être sélectionné parmi les 15 finalistes du Prix Ricard S.A Live. Leur premier album éponyme adoube le synthétiseur sans désavouer les guitares, façonnant une ambiance aérienne typiquement française, intrinsèquement anglaise. Holy Two, c’est un minimalisme qui donne vie, captivant, fervent.

© Crédit photo : Thibault Maurel De Maillé

EC : Façon Wikipedia, on met quoi dans « influencé par » ? Et dans « genre » ?

Holy Two : On est influencé par tout un tas d’artistes d’horizons et d’époques très différentes, de Jacques Brel à Jay Z, de Franck Sinatra à Phoenix, en passant par The XX, MSMR, Alt-J, Foals, et bien d’autres encore. C’est sans doute ce qui fait qu’on n’a pas vraiment de style très défini, on ne répond aux codes d’aucun style en particulier, ou plutôt de tous les styles à la fois. Du coup, c’est assez pratique parce que chacun voit un peu ce qu’il veut dans notre musique : de la pop, de l’électro, du hip hip, new wave, musique minimaliste, ou même trip pop (on a appris ça récemment), tout y passe (même si on ne peut pas plaire à tout le monde).

– On le définirait plutôt comme un « duo aérien électro-pop », une « douce transe orgasmique ».

Vous faites partie des 15 finalistes du Prix Ricard S.A Live. Vous pensez réellement que ça va vous mener quelque part, ou le plaisir de se produire en  live prime ?

– On espère que ce concours sera un moyen de se faire connaître non seulement auprès des professionnels mais aussi auprès de bons groupes avec qui on aurait plaisir à partager des scènes. Après, on n’attend pas non plus de ce prix qu’il nous propulse au rang de rock star du jour au lendemain ! Mais si ça peut être un moyen de faire parler de nous…

– De toute façon, le plaisir du live est toujours présent évidemment, mais sachant qu’on prend plus de plaisir à jouer dans des salles où le public est présent que dans des salles vides, la notoriété du groupe compte aussi. D’ailleurs, le prix Ricard Live propose une tournée dans des salles plus que prestigieuses, et c’est ce qui en fait un très beau concours.

Vous êtes jeunes, vous avez déjà sorti un album, Holy Two, c’est grâce au concours et à la visibilité qu’il offre ?

– Pas vraiment puisque nous avions sorti l’album avant de s’inscrire au concours. Maintenant, ce concours a effectivement une grande renommée et d’ailleurs le niveau y est très bon, on est vraiment très fiers d’avoir été sélectionnés et on ne remerciera jamais assez toutes les personnes qui nous ont soutenus.

– On espère en revanche qu’il nous offrira de par sa grande visibilité l’occasion de nous produire un peu plus, et sur de bonnes scènes.
Pour ce qui est de l’album, il est sorti très vite en effet, mais on a fait les choses dans l’ordre, on s’est vraiment donnés à fond en essayant de donner le meilleur de nous mêmes dans nos compositions. D’ailleurs, comme on compose un peu partout et tout le temps, écrire les morceaux est allé relativement vite.

Entre covers minimalistes, clips filtrés, votre électro-pop se fait remarquer. Ca vous surprend ? Vous êtes les « élus » après tout.

– Assez oui, surtout que tout est allé extrêmement vite. Il y a un an, on composait notre premier morceau, et on est vraiment touchés par la ferveur des gens qui nous suivent depuis le début, et de ceux qui nous ont rejoint en chemin.

– On essaie de mettre le plus de nous possible dans notre musique, dans cette aventure, et de la partager avec un maximum de personnes, et si le public est réactif on est heureux.

Quels ont été les grands moments de 2013 ? 

– Comme grand moment de 2013 on ne pourrait pas ne pas citer la sortie de notre album en décembre 2013, et toutes les dates qui s’en sont suivies : Besançon le 20 décembre avec nos copains d’Animal TV, Marseille le 28 et Londres le 30, avec Animal TV également et Here Lies Wolf Queen. Ça a été une expérience très enrichissante de jouer dans un pays étranger et de rencontrer un autre public.

– En fait, étant donné que ça fait seulement un an qu’on joue, tous nos événements marquants ont eu lieu en 2013 (rires). Alors on pense qu’il faut signaler notre première date de concert, le 30 mars 2013 dans un bar un peu miteux (désolés cher propriétaire) avec les très bon Last Train, à qui on fait un gros coucou. Et puis notre sélection au concours Musiques de RU qui nous a amenés jusqu’à la demi finale nationale le 21 mai 2013, où nous avons rencontré Here Lies Wolf Queen et Animal TV qu’on a cités juste avant (bisous à vous aussi les gars).

– Il nous est arrivé plein de choses rigolotes pendant la mini-tournée de release mais ce serait trop long, et d’ailleurs la tournée n’est même pas encore finie puisqu’on jouera le 25 janvier au Sonic à Lyon et le 28 aux Trois Baudets à Paris.

Enfin, quand on forme un groupe, on travaille pour se développer. Vous considérez ça comme éphémère ou votre futur c’est être le nouveau groupe électro français ?

– Ni l’un ni l’autre, on espère continuer à jouer et à composer le plus longtemps possible, en expérimentant un maximum les sonorités et en continuant d’explorer notre univers musical. Il y a encore beaucoup à faire, et on ne compte pas s’arrêter là. Si le public est au rendez-vous, c’est génial.

– Ce qu’on aimerait beaucoup, ce serait réussir à se développer dans le milieu cinématographique parce que c’est ce qu’on aime dans la musique et dans l’art en général : le mélange des disciplines, et la collaboration entre les divers amateurs de celles-ci. Et l’image et le son sont vraiment très complémentaires à nos yeux.

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On a interviewé The Popopopops

Victor (clavier/chant) et Simon (basse/chant)

De passage au Pont du Rock pour cette vingt-troisième édition, les Popopopops se sont produit sur la scène Chapiteau du festival et ont fait l’unanimité. En effet, à ce même moment se produisaient les anglais de The Jim Jones Revue à l’autre bout du campus. Et on ne va pas vous cacher qu’il y avait foule à la porte du petit (peut être trop petit) chapiteau qui abritait les petits génies de la pop française, le samedi 27 juillet.

C’est tout naturellement que The Popopopops a accepté notre interview ce même jour quelques heures avant leur concert.

Nous vous en avions déjà parlé d’eux dans les coups de cœur du mois d’avril et c’est les mains tremblantes d’excitation et de stress que nous nous sommes rendues sur le lieu de rendez-vous fixé avec le groupe, un peu comme des grosses fans vous savez.

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