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Quel avenir pour la presse écrite ?

Mardi matin, le prof de préparation aux concours a commencé son cours, après un questionnaire d’actu bien méchant : « La presse écrite est en crise, vous savez. »

Pas très rassurant pour un groupe d’étudiants qui espère faire du journalisme leur métier un jour. On ne veut pas tous travailler dans la presse écrite mais ça peut faire peur parce qu’on nous forme aux techniques de rédaction en presse écrite et on peut se demander : « mais si ça se casse la figure, pourquoi on apprend ça alors ? » Continuer la lecture de Quel avenir pour la presse écrite ?

Quenn Bey or not Queen Bey

Que s’est-il passé le 13 décembre dernier ? Une idée ? Est-elle à nouveau enceinte ? Son mari l’a-t-il trompée ? Non rien de tout ça, pas de ragots ni de scoops inutiles et putassier. Beyoncé a juste sorti un album, et elle n’a pas eu besoin de faire une communication d’enfer pour en faire un événement. Le fait qu’il soit là, satisfait amplement ses fans. Le résultat ne se fait pas attendre, en moins d’une journée elle en a vendu plus de 500 000 exemplaires. De quoi faire tourner la tête !

Cependant ce succès est-il justifié ?

Tout d’abord, revenons sur la carrière menée à la perfection par Queen Bey. Elle a fait ses débuts au sein du girls band les Destiny’s Childs, énorme machine malgré la désertion de certains membres du groupe mais voilà, Beyoncé a toujours été la star. Un peu à la façon de Dianna Ross avec les Suprêmes… En 2003, elle lance sa carrière solo avec l’album Dangerously in Love qui est un succès mondial avec des titres comme Crazy in Love, Baby Boy ou encore Naughty girl.

S’ensuit un autre album avec d’autres chansons qui nous font bouger notre booty sur le dancefloor. Evidemment on ne parle pas de grande musique, de magnifiques chansons à texte, non on parle ici d’une machine à faire danser et bien sûr à engendrer de l’argent. Beyoncé c’est avant tout un buiseness millimétré comme du papier à musique par elle et son producteur de mari (qui a appris tout ce qu’il sait en vendant de la drogue rappelons-le). Single Ladies qui enflamma le monde fut aussi un autre de coup de communication avec ce clip en noir et blanc que certains ont parodié (d’autres essaient toujours de l’imiter, en se trémoussant maladroitement le popotin). Elle souhaite donner une image forte de la femme, récemment lors d’une interview elle a nouveau proclamé être une féministe, une vraie, une pure et dure. Son argument : sa chanson Run the World, un hymne à la féminité et à la suprématie des femmes. Cependant il s’agit de sa seule chanson du genre, le reste de l’album 4 est une déclaration d’amour à Jay Z comme Love on Top, 1+1, I care, I miss you etc.. L’image qu’elle renvoie est celle de la femme parfaite, mère et épouse accomplie. Ses prestations en live sont toujours de qualité… excepté le couac lors de la cérémonie d’inauguration du Président Obama (pour cause de playback) mais une semaine après, remise sur pied au SuperBowl elle a pu mettre une claque monumentale à tous ses détracteurs. Il faut être juste, cette femme est une machine. Elle peut chanter en même temps qu’elle danse sans perdre en puissance vocale et surtout sans chanter faux. Un exploit que d’autres artistes comme Katy Perry ou Miley Cyrus ne parviennent à accomplir.

C’est qu’elle nous agacerait à être si parfaite ! Avec son dernier album elle fait un sans-faute. Elle domine clairement sa concurrence sans avoir besoin de jouer la provocation ou la vulgarité. Même si le titre Drunk in Love est à la limite. L’idée de mettre en ligne les teasers de tous ses clips les uns après les autres est tout simplement géniale pour faire languir ses fans et créer la surprise. Revenons à l’album en lui-même, l’essence de cet album est encore son amour pour Jay Z, arf un peu niais non ? D’autres diront que c’est chou, laissons les penser ce qu’ils veulent. Le son est clairement moins percutant que dans ses précédents albums mais cela reste bien produit. Il n’y a pas sur cet opus de chanson « pouffe-bouge-ton-boule-sur-le-dancefloor-all-night » mais des titres avec une rythmique moderne et des sonorités électro qui essaient de se détacher de ce que font les autres. 

Pourquoi avoir attendu un mois pour faire cet article ? Parce que la 56 ème édition des Grammy Awards se tenait dimanche soir au Staples Center à Los Angeles et qu’une performance de Beyoncé devait avoir lieu. Et elle était majestueuse. La prestation commence avec une mise en scène à la Flashdance un peu avant qu’elle ne renverse le saut d’eau sur elle, puis Beyoncé joue la carte de la sensualité dans une tenue que beaucoup de femmes aimeraient être capable de porter après avoir eu un bébé… Agaçante, mais géniale. Jay Z la rejoint sur scène pour leur duo Drunk in Love, et la salle s’enflamme, la profession est à genoux devant ce couple à qui tout réussi.