Efflorescence Culturelle était ce vendredi 5 décembre 2014 à Nice, au Palais Nikaia. Au programme, un rendez-vous à ne surtout pas rater : le concert de Shaka Ponk, célèbre groupe de musique électro-rock, en tournée dans toute la France jusqu’au 17 avril.
Proposant un show qu’on ne voit nul part ailleurs, les Niçois ont eux aussi répondu présent en remplissant une salle pleine à craquer.
Samaha et Frah, les leaders du groupe, ouvrent le show par le déjanté et entraînant Sex Ball, ils ont enchaîné les titres de l’album réédité Geeks and the Jerkin’ Socks adulé par les fans, avec des chansons en anglais et parfois en espagnol. Le show est d’une puissance de feu hors norme, les effets spéciaux, mi-hindouiste, bouddhiste et métalleux, et le jeux des chanteurs nous entraînent dans leur Monkey World.
Il faut surtout noter la qualité du bassiste, rival de Goz, singe virtuel projeté sur les écrans, septième membre du groupe et mascotte, mais aussi du guitariste qui ne cessent jamais de jouer. Tous deux ayant une maîtrise parfaite des transitions entre chaque chanson, sans temps mort. Le public n’a pas le temps de s’ennuyer.
Vers la fin du concert, Frah, bête scénique (un euphémisme !), annonce le fameux titre reggae My name is Stain. Il fait languir les foules jusqu’à ce que le morceau commence et c’est parti, tout le monde lève les mains et se balance au rythme du titre qui a fait leur succès. Les lumières s’éteignent, les Niçois pensent le spectacle fini lorsque le groupe réapparaît pour interpréter Let’s Bang une dernière fois. Le public à terre, Frah lance un « jump in » et tout le monde saute le plus haut possible et se met à danser.
La mise en scène offerte par Shaka Ponk est sans égale par son originalité et accompagne le public qui fait le spectacle avec des chansons « explosives ».
Camille Maleysson