Rencontre avec Adam and the Madams

Ces derniers mois, les inRocks Lab se sont lancés dans un marathon d’open-mic à travers le pays, à la recherche de nouvelles perles de la musique. L’équipe était de passage à l’Autre Canal à Nancy le 16 avril dernier pour auditionner sept talents de la région grand Est. Parmi eux, Adam and the Madams. Le trio Strasbourgeois propose un rock garage tantôt fragile, comme sur Golden Slavery dont la voix traînante fait écho à Thom Yorke et le superbe Kid A, tantôt venimeux. Croyez-moi, une fois que vous aurez goûté à Stab en live, il sera difficile de contenir l’envie d’en avoir plus.

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Peux-tu nous dire quand et comment Adam and the Madams est né ?

On s’est retrouvés tous les trois un peu par hasard, dans une baraque dans les Cévennes en été 2011. Et pour s’amuser on a écrit et enregistré une dizaine de chansons rock en une semaine. On n’y a pas touché pendant près d’un an, et en réécoutant ces enregistrements on s’est dit que c’était pas mal et qu’on devrait faire un groupe avec ça ! Du coup, on peut dire que le projet est vraiment né à l’automne 2012, quand on s’est mis à apprendre ces morceaux qu’on avait pas rejoués depuis leurs création et enregistrement un an plus tôt.

Comment décrirais-tu ce projet ?

On est un trio, on fait une musique rock au sens large du terme, qui se veut assez libre stylistiquement, ça va de la chanson pop au rock garage crado, en passant par des trucs plus noisy, et une bonne part à l’improvisation quand même.

C’est assez difficile de vous situer musicalement, on retrouve pas mal de choses et c’est ce qui rend le groupe intéressant. J’imagine que vos influences sont variées ?

Je ne vois pas de quoi tu parles, on n’écoute que Jean-Jacques Goldman.

On a pu vous voir sur plusieurs tremplins, qu’est-ce que ça représente pour vous ce genre d’opportunités ?

Ça apporte de la visibilité surtout (sans ça, tu ne nous aurais peut-être pas connus) ! Mais aussi quelques rencontres avec de supers autres groupes: par exemple, à l’Autre Canal, j’ai vraiment adoré la musique de Grindi Manberg.

Un meilleur souvenir de concert à partager avec nos lecteurs ?

Ah il y en a beaucoup, et je ne sais pas s’il y en a un meilleur parmi ceux là… Mais en voici un quand même : cet été, on a fait une tournée de concerts en appartement dans tous le pays, et à Toulouse on est arrivés dans une grande coloc, juste le jour où ils rendaient les clés avant de se barrer définitivement. Ils ont fait une énorme fête dans leur jardin qui s’est transformé en espèce de salon, avec canapé et lampes etc. La soirée fut mémorable, et a notamment permis à Cyprien, notre claviériste, d’être sacré champion du monde de judo sans les mains.

Quels sont les projets à venir pour le groupe ?

On aimerait écrire de nouveaux titres, et aussi travailler l’aspect visuel de notre live, en y intégrant l’artiste qui a réalisé notre pochette. On ne sait pas encore comment tout ça va se concrétiser mais c’est en projet.

Et enfin, que peut-on souhaiter à Adam and the Madams ?

Conquérir le monde !

Merci aux Adam and the Madams pour avoir répondu à nos questions ! Retrouvez leur actualité sur leur page Facebook, et leur album Death By a Million Splinters est disponible sur leur bandcamp.

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