On se souvient encore du concert de Boulevard des Airs l’année dernière, mais aussi de Stromae, Polnareff, Christine and The Queens, IAM, Yannick Noah, etc. Tous sont passés aux Papillons de Nuit (P2N) ! Alors cette année en compagnie de Renaud, Feder ou encore Vianney, l’ambiance ça donné quoi pendant trois jours ? On vous raconte ça.
Les Papillons de Nuit, c’est avant tout le cadre aka la campagne ! Saint-Laurent-de-Cuves, son bourg et ses champs sont une nouvelle fois passé cette année de moins de 500 habitants à 68 000. Ça implique quelques petits changements et beaucoup de main d’œuvre. Cette année 1 400 bénévoles ont donné de leur temps, en compagnie de 797 prestataires et 100 techniciens. Avec un terrain vallonné, les deux plus grandes scènes peuvent être vue de loin et même de la buvette. Cette année, un autre élément était visible de loin, y compris du camping, c’était la tour Eiffel !
Des nouveautés

Avec plus de 31 mètres de haut, la réplique de la tour Eiffel dans la campagne normande, en a surpris plus d’un. Purement décorative, elle surplombe le festival et trône face aux deux scènes principales. Avec ses quelque 3 000 pièces et 7 000 boulons, c’est un joli clin d’œil au fait que la musique et les festivals ne sont pas qu’urbains. Ça a été assez drôle de voir les festivaliers prendre les poses comme à Paris.
Croisés sur le camping en route pour le festival, Gabriel et Pauline avouent adorer le cadre. Pour Gabriel, c’était une première aux Papillons de Nuit. « Avec les buttes, c’est comme un amphithéâtre naturel, on voit super bien les concerts ». Côté concerts, une nouvelle scène s’était invitée cette année. Dans le centre-ville de Saint-Laurent-de-Cuves, il y a un bar, Les Papillons. Et cette année, il a eu le droit à une petite scène rien qu’à lui. Des artistes 100 % du coin ont eu le droit de participer et de se produire face aux festivaliers, au même titre que Renaud !

Le camping, ce fameux
Autre lieu incontournable des Papillons de Nuit, c’est bien évidemment le camping. Cette année, de la pluie était annoncée. Mais il y a eu un grand soleil, et rien ne pouvait créer plus d’ambiance entre les tentes. Le molkky, jeu de palets, table de ping-pong et même filet de volley : tout était là. « Parfois, je me demande si je reviens tous les ans pour la programmation ou le camping, rigole Quentin, 22 ans. Ça doit être à égalité, mais l’ambiance ici est tellement plus sympa que ça peut changer un week-end même ! » Et ce, même s’il y a des déceptions musicales.
Et même pour ceux qui n’y dorment pas, c’est toujours agréable d’y passer souligne Pauline avec Gabriel. « Si on n’y dort pas souvent c’est plus à cause de la route, de si on arrive tard le vendredi avec le travail ou la fatigue. Mais ça nous tente bien d’essayer la prochaine fois parce qu’il y a peut-être pas le confort mais c’est saoul et amical », lance Pauline en rigolant.

Plus tard, Clémentine résumera : « On dort peu, on boit beaucoup et personne ne se prend la tête. » Pour elle, c’était une première au camping. Habituée du festival depuis 2012, le faire sous la tente était nouveau. Mais elle n’est pas déçue car elle prévoit déjà d’y revenir, et les trois jours. Une fois de plus, la réponse unanime : « À l’année prochaine ! »
Photos : Wilhem Lelandais-Foyer et Juliette Gallo
Texte : A-F.R