On était au Pont du Rock 2013

J’ai maté

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© Lucile Moy

Buster Shuffle. Je vous en avais déjà parlé dans les coups de cœur du mois de juillet il semblait donc évident que c’etait un groupe à ne pas louper. Nous nous sommes rendus avec ma troupe de copains à leur concert vendredi dernier. Énergiques, ils le sont. Niveau performance scénique, ils ne sont pas mous du genou, et ils veillent bien à faire bouger leur public, donc ça c’est un bon point. Sinon on a découvert une chanteuse à leurs côtés qui faisaient un peu de la figuration danse/chœur dont on aurait pu se passer puisque Jethro le charismatique leader du groupe suffit à lui seul à l’échelle de la performance vocale. Ils ont enchainé avec brio leurs morceaux Our Night Out, At The Bank, I’ll Get my Coat. Sans oublier leur chanson géniale intitulée Me, Myself and I… chanson à laquelle je n’ai pas pu assister. Et surprise que l’on vous réserve, on les a rencontré lors d’une interview après leur show. J’ai dit vite fait au chanteur que je n’ai pas pu être là lors de cette chanson et il a répondu « I’m really sorry.. Next time we’ll be coming to France we’ll do it for you ». Trop mignon.

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© Lucile Moy

Wax Tailor. Une bonne note pour l’artiste qui a su mettre une ambiance bien sympathique au sein du public. Mondialement connu avec son style musical hip-hop orchestral, il croise écriture musicale et plans cinématographiques. La performance se distingue par une mélodie chaleureuse grâce à la table de mixage, on remercie également la contrebasse, la guitare et la flûte traversière. Une esthétique irréprochable dont on s’aperçoit déjà dans ses clips, en somme de l’art à l’état pur. Il nous a raconté une histoire à travers la musique et les images comme il l’a d’ailleurs notifié auprès des festivaliers. En effet, on est facilement porté par son univers particulier et non dénué de charme. Cet artiste interagit, et nous on apprécie! C’est ainsi qu’il invite le public à chanter un air de Que sera de son premier album intitulé « Tales of the Forgotten Melodies » paru en 2005. Il en est à son quatrième avec « Dusty Rainbow from the Dark » qui est sorti courant 2012. En clair : on valide! (G. Le Bodic)

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© Lucile Moy

Stupeflip. Ils devaient passer aux alentours de minuit, ils ont créé une ambiance dans la foule. Apparu debout avec son costume qui devait lui garantir une chaleur aussi élevé que dans un hamam, le chanteur n’a cessé de danser, gesticuler comme une grenouille. Et c’est assez marrant comme il se produisait sur la scène Grenouille, justement. Bref, tout ça pour vous dire qu’on a kiffé, qu’on a bougé et que nos oreilles ont adoré. C’est bien le principal en festival non ? Du coup ils ont comme responsabilité de m’avoir laissé coincée dans la tête la chanson Stupeflip vite !!! qu’ils ont chanté en fin de set pour notre plus grand bonheur et pour notre plus grande attente. Ayé, le chanteur a enfin quitté son costume. 2 ou 3 chansons et c’est la fin. C’est cool mais nous on en reveut! Les musiciens nous font un signe de main et s’en vont. Bon tant pis, pour la prochaine fois.

Et pendant le concert de Stupeflip, passait Birth of Joy, un groupe découvert lors des Trans Musicales l’an passé. Et on confirme, ils habitent la scène. Je ne sais combien de temps on est arrivé jeter un coup d’œil après que leur set ait commencé mais le chanteur et guitariste était déjà en sueur, torse nu. Ils envoient une bonne ondée de rock dans les oreilles, et ça c’est appréciable, surtout dans le cadre du festival du Pont du Rock.

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© Lucile Moy

The 1969 Club. Là aussi, on n’a pas du tout été déçu, le rock était au rendez-vous. Je les attendais de pied ferme, même lors de leurs derniers essais et multiples mises à jour de micro/ampli/batterie/basse/guitare on a attendu patiemment comme des enfants sages. Le chapiteau un peu vide au départ, il s’est vite rempli. Il faut dire que le groupe passé lui aussi aux Trans, s’est fait remarqué dès lors. Depuis les festivals s’enchaînent, un passage à Bobital, Art Rock, aux Francos. Les lauréats du Tremplin Jeunes Charrues ont su montrer de quoi ils étaient capables. La chanteuse et bassiste Marie a vite emporté son public vers un horizon rock voire punk. Et de l’énergie à 1h30 du matin, on ne dit pas non pour rester debout. Quoi qu’il en soit, j’ai assisté à leurs deux plus grosses chansons Go right ahead et également par chance, j’étais là pour Imperial qu’ils ont joué en fin de set. Ce dernier titre est notamment la chanson du trailer de cette dernière édition du Pont du Rock. Il n’y a pas à dire, The 1969 Club avait indéniablement sa place dans ce festival et qui plus est, programmé à la fin de la soirée pour une ambiance encore plus électrique c’était une très, très, très bonne idée !

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Kavinsky. Quoi vous dire à part que je n’ai écouté de lui que sa très fameuse chanson remixée intitulée Nightcall pour le film Drive. C’était donc la seule que j’étais capable de reconnaître. J’ai été pas mal déçue de sa performance, limite provocante puisqu’il faut le rappeler, il est français et les mots adressés à son public étaient rares voire quasi-inexistants. C’est pourquoi j’ai virevolté entre le concert de The 1969 Club qui se passait au même moment sur une autre scène et entre le « show » de Kavinsky. Peut-être que le musicien est timide, ce qui est fort peu probable ou simplement n’est-il pas bavard, en tout cas ce qu’il en est, c’est qu’on s’est contenté d’écouter et de vivre sa musique, une table de mixage sous la main. Le public s’est soulevé lors de son très agréable remix de Get Lucky (Daft Punk) puis Nightcall est arrivé. Amplifié par les enceintes géantes, ce fut un moment jouissif. A part ça, j’ai pu apprécier la chanson Roadgame, bien sympa qui me disait bien quelque chose de déjà vu. « Késako! Oui je reconnais! » Ce qui est dommage, c’est que je n’ai pas la possibilité de vous faire des éloges sur son set étant donné que l’artiste s’est peu livré, juste le strict minimum et je trouve ça dommage parce qu’il était l’une des têtes d’affiche et qu’il était très attendu. Il a loupé son virage.

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The Jim Jones Revue. On est passé en coup de vent après une interview et on a pas mal aimé, notamment leur côté rock, le vieux rock & roll des années 70 agrémenté à une tendance au rock garage. Ça bougeait pas mal. Le truc c’est que les premiers artistes à tourner sur scène n’avait pas beaucoup de public étant donné que les festivaliers étaient encore à la phase « apéro » depuis 15h sur le terrain du camping. Et je suis contente de les avoir vu, même vite fait, parce que c’est une sacrée découverte.

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The Popopopops. Eux aussi, on vous en avait parlé. On s’est rendu sous le chapiteau, la scène plutôt dédiée aux petits groupes et aux découvertes à faire; et sans grand étonnement ce groupe qui au nom difficile à prononcer -les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches archi-sèches ?- a plutôt géré sur scène. A peu près 50 min de show, ils se sont démenés, fait bouger et asseoir leur public (voir la photo). Le chanteur et claviériste Victor de The Popopopops accompagné à la voix par le tout nouveau venu -et déjà deuxième leader du groupe- Simon (bassiste) ont charmé les filles présentes dans la salle à coup de sourires ravageurs. Ces Rennais âgés d’un peu plus de la vingtaine ont créé le projet en 2007 et se sont révélés aux Trans en 2008, Eurosonic en 2009, un Zenith, un Printemps de Bourges et des grosses premières parties… on n’a pas fini d’entendre parler d’eux !

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© Lucile Moy

Lescop. Une putain d’euphorie s’est emparée de moi en allant voir cet artiste. En effet, je l’avais déjà vu dans le cadre du festival les Indisciplinées l’année dernière à Lorient. Et je sais que j’avais adoré, j’étais donc contente de le revoir s’exposer à nouveau sur la scène bretonne. « Vous êtes chauds, prêts ? » nous lance t-il au bout de ses 3 premières chansons enchaînées à la suite. Premier mot du set. Et beaucoup de bruit, ça y est, les gens se sont réveillés. On a pu profiter de la bonne cold-wave et pop française, chantée naturellement en français (et ça fait du bien) de Lescop. Habillé sobrement comme à chaque concert, de noir de la tête au pied, se dandinant, balançant la tête de droite à gauche à la manière d’un balancier, Lescop, ou plutôt devrions- nous l’appeler Mathieu, a mis l’ambiance pour (déjà !) la prochaine artiste qui a suivi: Olivia Ruiz. A revoir une centaine de fois, on s’en lasse pas et surtout de son titre La nuit américaine que j’écoute en boucle depuis plus de 6 mois. Icône française de la cold-w à préserver !

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Olivia Ruiz. Je l’avais vu il y a deux semaines aux Francos. Bon, pas de grande surprise, mais un moment appréciable. L’étonnement était venu lors de la première fois lorsque je l’avais vue sur scène le 13 juillet à La Rochelle et son concert vaut le coup d’être vu, croyez moi. On rabâche que la chanson française n’est représentée que par des « old school » comme Olivia mais en fin de compte, parmi les réactions dans le public samedi 27 juillet, j’ai remarqué que mon ressenti d’il y a deux semaines s’est aussi emparé de la plupart des jeunes festivaliers présents. Bon pas trop de surprise comme je vous l’avait dit parce que c’était exactement le même set. Mêmes mots et mêmes chansons réinterprétées de façon rock, ce qui est assez dérangeant étant donné que son nouvel album est déjà rock, elle réarrange tous ses anciens succès à la même sauce. En tout cas, c’est à voir au moins une fois pour faire taire les mauvaises langues et pour se laisser convaincre soi même qu’Olivia Ruiz, c’est pas si mal que ça.

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© Lucile Moy

The Struts. Découverte sur découverte ce soir! d’abord les Jim Jones Revue, maintenant The Struts, « The Strouts » pour certains. Le chanteur, à l’allure et à la ressemblance avec Michael Jackson percé et tatoué, s’est démené comme une bête sur scène. Le guitariste, bassiste et batteur se sont eux aussi pris au jeu avec le public, ils ont entamé la chanson I Just Know et d’autres chansons dont je ne connais pas le nom. Je pense que peu de personnes attendaient ce groupe au tournant mais c’est bien un des groupes qui s’est le mieux démontré (et démonté) pendant la soirée. Ce groupe présent également aux Trans à Rennes, et à Art Rock tout récemment est aussi connu pour interpréter des cover d’artistes comme Daft Punk, les Black Keys, Gotye ou encore Cheryl Cole. Je vous en partage une ici:

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© Lucile Moy

Les ogres de Barback. C’était vraiment pas mal, je me suis prise au jeu au bout de la 3è ou 4è chanson et les 4 frères ou « ogres » fondateurs du groupe m’ont laissé une assez bonne impression sur leur set. Comme nous disait Fredo, le chanteur que nous avons rencontré, ils se sont produit seulement 1h et il trouvait ça très court, il aurait préféré faire les 2h. Mais bon, ce sont les aléas d’un festival, ça tourne, il faut laisser de la place à tout le monde. Mais bon, tant pis mais en même temps ça nous a donné envie d’aller les voir une nouvelle fois, et cette fois pour plus longtemps. Et le public également n’a pas eu assez avec ce groupe. C’est un groupe généreux, de frères et sœurs qui ont la main sur le cœur, vraiment comme on a pu l’observer sur scène, le domaine où ils se laissent mieux à voir et aussi dans l’interview qu’on vous retranscrira. Un vrai coup de cœur.

Carbon Airways. Ce sont des jeunes, ils ont du talent. On les soutient.

J’ai kiffé

Les toilettes sèches. Vous allez vous dire « ooooooook, il lui manque une case à elle ». Oui bon, c’est peut être possible et alors ? J’ai adoré le concept mi-écolo, mi-pratique des toilettes sèches présentes sur le site du festival. Il y avait des numéros au dessus-des toilettes, refermées par un genre de rideau de douche bizarre. Dès que les toilettes se libéraient, des gars annonçaient le numéro aux  impatients du trône. Ça faisait un peu loto. On me tend un verre de sable. Toilettes 27 pour moi: « bonne pioche » me fait le mec avant de me laisser passer.

Les stands divers. Ça c’est vraiment une initiative sympathique à l’égard des commerçants locaux. On a pu y trouver un stand de boissons (normal) mais attention mesdames et messieurs! Avec autre chose que de la bière! Du rosé pamplemousse je vous prie! Sur place il y avait également un stand pour les vins, les bonbons, le Rockshop du festival avec accessoires et goodies en tout genre, et puis de l’alimentation.

Les gobelets. Si t’as pas les thunes pour t’acheter un tee-shirt, et bah tu prends l’option gobelet jaune/orange/rouge fushia du festival avec une tête de tigre qui suffit amplement.

J’ai zappé

Twelve Feet under. Désolé les gars, on était occupé à monter les tentes. Une prochaine fois !

Arno. On a fait notre pose picnic à quelques mètres de la scène pendant sa performance. Imaginez un peu les Teletubbies faire du métal et vous avez le final.

1995. Alors c’est quelque chose que je n’ai pas compris: finir un festival de rock sur du rap. Ok pour la diversité musicale appréciable de ce festival mais là, je dis non.

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