Oh Dear Vegas!, la nouvelle sensation pop rock française

Sûrement grâce à leur super plan de communication sur les réseaux sociaux et particulièrement sur Twitter, Oh Dear Vegas! s’installe confortablement au cœur des discussions des défricheurs de talents. Familièrement surnommé ODV, le groupe a, à son actif, sorti un premier EP et joué les premières parties d’IZIA, Louis Bertignac et Tete. C’est notre découverte et coup de cœur du moment.

Lors de l’écoute de leur premier EP – qui aura un successeur très bientôt -, une pop conformiste nous saute au visage. Une pop conformiste parce que très bien adaptée et taillée pour passer à la radio, la power pop que délivre le quintet ressemble de près à ce qu’on aurait pu déjà écouter dans la très émergente scène pop française.

C’est surtout grâce à ça que le groupe peut passer partout, ne pas se heurter aux âmes sceptiques puisque leur musique est un bagage venant tout droit de l’Amérique avec des influences notables comme The Killers et The Fray – même si le groupe tend à s’en débarrasser.

On retrouve là un EP avec des influences diverses pour un contenu au final condensé, n’exfoliant pas dans des folies monstres mais qui accroche très efficacement. On se dandine dès le premier morceau pop rock Modern Love qui est, à son image, très moderne, une pop jeune qui fait bouger les pépés, avec plusieurs voix qui s’enchainent donnant une certain dynamique et tuant toute monotonie. C’est le deuxième morceau, Show Her qui fera ma préférence avec un chanteur convaincu et l’entêtant « your eyes kill me », un son au final très indé et un titre qui pourrait sans problème passer dans les soundtracks d’une série. Lilith et et Little Thing forment quant à eux la continuité de l’EP, avec un rock plus mature, plus doux et avec une pop contrôlée qui nous maintient difficilement les pieds au sol. Enregistré et réalisé avec un professionnalisme certain pour un premier EP, on se permet de placer la barre haute pour son futur petit-frère. Dans Little Thing on retient beaucoup de « yeah yeah yeah » mais rassurez-vous, nous ne sommes pas rentrés dans l’époque Yéyé des années 60. Ici on reste sur une création relativement jeune et moderne ; le fin mot de l’histoire.

Il s’agit d’un album très romantique dans les paroles, philanthrope, un groupe qui s’ouvre à de nouvelles dimensions. D’ailleurs ODV commencent à être demandés aux États-Unis alors que la France a longtemps mis du temps à les mettre en devant de sa scène. Un groupe qui s’attache à l’anglais, la langue de la culture pop très chère au cœur du groupe.

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