Chaque mois sera édité un article concernant mes coups de cœur les plus personnels ! Cet article sera dédié aux artistes en pleine évolution ou encore peu médiatisés, et aura pour but de vous faire découvrir de nouveaux obus (et opus) musicaux.
H-BURNS
Découverte. En me promenant dans les rayons d’une boutique de disques, je tombe nez à nez avec une pochette en noir et blanc, sans inscription. Curieuse, je décide de l’écouter. Il s’agit du quatrième album du français Renaud Brustlein, auteur du groupe H-Burns. L’opus « Off the map » est teinté d’une forte présence de folk, associée à des riffs de guitare électrique éloquents. L’album a été réalisé à Chicago avec l’appui (non moindre) du producteur Steve Albani. Une chanson à retenir: « Opposite way » qui confirme la place de l’acoustique dans cet album et qui nous parle des apparences trompeuses. En concert dans sa ville natale, Valence, le 30 juillet aux côtés du groupe également français Dionysos. Ça promet.
DIIV
Une pop mystique (presque de sorcier) encadre le mystère que veut tirer sur lui le groupe DIIV. Il s’illustre dans les genres de la cold-wave, math-rock, shoegazing. Saviez-vous que le nom du groupe rendait hommage à une chanson de Nirvana ? Le groupe américain a été créé et pensé par Zachary Cole Smith, le guitariste des Beach-Fossils (!). Les autres membres ressortent eux aussi d’autres structures, ce qui montre au premier abord leur expérience dans la musique. Leur album Oshin paru en 2012 confirme leur maturité et permettra au groupe de figurer parmi plusieurs festivals. Dont Rock en Seine, cet été.
BOMBAY BICYCLE CLUB
Grosse baffe musicale. En ce moment le titre « Leave it » du dernier album de Bombay Bicycle Club appelé « A different kind of fix » (2011) hante ma playlist. C’est un groupe qui parle d’Inde dans son nom mais il est en réalité originaire de Londres. Il s’agit là d’un obus, puisqu’il fait désormais partie des groupes influents dans l’indie-rock. Un très bon album pétillant a écouter en sirotant un jus de fruit pendant l’été au gré de la voix ensorcelante du chanteur Jack Steadman.
KODALINE
Un vrai succès qu’est leur titre phare « High Hopes » (plus de 2 000 000 de vues) issu de l’EP The High Hopes sorti cette année 2013. En effet, le groupe irlandais formé il y a seulement un an a créé le buzz avec son premier EP. Et voici le deuxième. Des mélodies douces, tendres, délicates, accompagnées modestement d’un piano, d’une guitare acoustique, d’une boite à percussion (cajon) font de cet EP un de mes coups de cœur. Il ne va pas sans dire qu’on se languit d’écouter leur premier album qui sort le 10 juin prochain ! Irlandais de souche mais qui a réussi à conquérir le public français en se produisant à Paris le 28 février dernier. La révélation de l’année ? Sûrement.
JUNIP
On savait les suédois bons dans le domaine de la musique avec The Hives, cette fois la grosse surprise vient du trio Junip avec son nouvel album Junip sorti cette année. On dirait que la pop et la folk sont à l’honneur cette année. Et bien plus qu’une conviction, je vous invite à aller écouter leur album. Leur musique allie simplicité et authenticité, quelques jolies ballades sont présentes dans l’album, notamment le morceau d’ouverture à la guitare »Line of fire ». L’ambiance psychédélique qui en ressort est très appréciable.
SUUNS
Une musique trouble, un miroir cassé, démantibulé, agencé de façon à ce qu’on s’y perde. C’est bien sur ce point que s’accordent leur musique et l’image de la pochette Images du futur du groupe canadien Suuns. Il s’agit comme le titre l’indique, d’un son futuriste parce qu’alliant création artistique et procédés innovants. Leurs chansons s’orientent vers l’électro-rock, et même minimaliste, l’art de la répétition. Le petit plus: habituellement je m’efforce à déchiffrer les paroles, cette fois-ci je reste muette d’en découvrir plus car impossible de tout comprendre, d’où mon attrait pour leur musique. Mention particulière pour la chanson « Sunspot ».
HARPER BLYNN
En 2012 sort l’album de Harper Blynn intitulé Busy Hands, les mains occupées, en français. Il s’agit de leur deuxième album et inévitablement, quand le premier fait parler de lui, le deuxième se fait attendre et doit convenir à de nouvelles exigences. Et hop, c’est là où l’artiste sort ensuite un album complétement différent du premier qui surprend. L’exemple est ici un cas de généralité puisque le défi est réussi par un album qui s’ouvre sur la chanson « In another life » qui parle d’espoir, de renaissance et de conviction. Cet opus est plus riche et varié que le précédent car aucune chanson ne s’y ressemble.
JUVENILES
Ils seront présents lors du festival du Jardin du Michel début juin, et ce n’est pas par un coup de chance que ce groupe s’est mis à gravir les échelons à grande vitesse ces derniers temps. Originaire de Rennes, le trio Juveniles a démarré en postant des titres sur la toile qui, 6 mois plus tard, composeront leur premier EP sous le label Kitsuné (Citizens!, Housse de Racket). Ils enchaineront par les Transmusicales dans la même ville (et tout ça la même année !), qui les lanceront comme une capsule dans l’espace. « On nous classe dans la catégorie new-wave. C’est vrai qu’on aime bien les vieux instruments, comme les synthés analogiques, mais nous faisons de la pop avant tout » disait le chanteur du groupe. Un album pointera surement le bout de son nez cette année.
LUKE
D’autre part album qui date (2010), certes mais une redécouverte de leur opus s’impose. N’ayant plus de nouvelles de ce groupe de rock de la scène française, je me suis décidée à aller redécouvrir leur opus. Mon nouveau coup de cœur ? La chanson « Faustine » qui pourrait faire penser à l’écriture de l’artiste Fauve ou même Noir Désir, la voix différant. Alors même si les chansons du dernier album semblent plus pop, cela n’a pas toujours été le cas: rappelons nous de leur album Les enfants de Saturne (2007) où le rock était plus à l’honneur. Et toute en modestie, sans même nous étonner Luke a fait son retour avec des chansons « pas poétiques, juste pour raconter des histoires ». Et nous dans tous les cas, on aime ça.
BASTILLE
Bastille, c’est comme si vous voyez passer un ovni devant vous sans y prêter attention. Impossible d’y résister. Leur dernier album Bad Blood tout fraichement pressé fait parler de lui, et particulièrement le titre « Pompeii ». Inspiré du jour de la fête nationale française, le groupe Londonien formé en 2010 nous livre une musique résolument moderne (présence de synth-pop) mais nous ramène dans les années 80 avec une petite présence d’une chorale sur certains morceaux. L’hybridité de ce projet musical s’inscrit également dans le genre de l’indie. Vous trouverez avec joie, parmi leurs inspirations Florence + The Machine et les Smiths.
Luuuukkeee ! Love love love ! J’ai tous les albums. J’A-DORE.
Mes préférés: Kodaline et Bastille, deux groupes très bons. Avec un coup de coeur pour les irlandais de Kodaline !
Ah mais Kodaline sont trop cool aussi. Et tu sais quoi ? Je les avais déjà entendu quelque part, et un jour tu as tweeté sur eux et je suis allée écouter, et là paf! Retrouvés. Voilà voilà. Maintenant je vais écouter tous les artistes que tu aimes, tu es de bon conseil niveau musique.
Oui Kodaline j’adore, j’ai vraiment un gros coup de coeur pour leur style et leur façon d’être; ils ont fait une reprise magistrale de Daft Punk et Phoenix à Taratata !
Oh c’est gentil de dire ça en tout cas, merci beaucoup ! 🙂