Jabberwocky

Nous sommes allés à la rencontre des Jabberwocky

Avant le concert des Jabberwocky à l’Echonova le 31 octobre, nous avons eu l’occasion de les rencontrer. Petit bonjour dans le couloir avec une bise et hop, en chemin vers la loge pour l’interview ! Les trois jeunes hommes s’installent dans le canapé, une bière pour chaque et ils sont prêts.

Jabberwocky bassiste

Vous étiez étudiants en médecine, pourquoi avoir tout abandonné pour faire de la musique ?

Jabberwocky : On n’a pas totalement abandonné nos études. Cette année, nous sommes en sixième année et nous nous sommes arrangés avec la fac. Le doyen nous laisse avoir des disponibilités, et reprendre par la suite.

Vous pensez vraiment reprendre ?

Oui ce serait dommage d’arrêter et puis on veut assurer nos arrières au cas où.

Cet été vous avez  été présents dans différents festivals, lequel vous a le plus marqué ?

Les Vieilles Charrues, c’était quelque chose ! C’est là on a eu le plus d’affluence, environ 16 000 personnes ont assisté au concert…

Crédits : Adèle
Crédits : Adèle
Était-ce une rêve de gosse de faire des concerts, des festivals, des tournées ?

Non pas vraiment (rires).

Vous n’aviez jamais imaginé vous retrouver là ?

Non, enfin si peut-être vers la fin du collège. C’est vraiment étrange parce que l’année dernière pour les Vieilles Charrues, on était côté public et cet été on était sur scène.

Vous attendiez-vous à un tel succès ? 

Non pas du tout (rires). A la base on faisait ça sur notre temps libre. Ensuite un de nos potes nous a suggéré de poster notre morceau sur YouTube. Ce qu’on a fait, ainsi que de l’envoyer à des blogs musicaux, ensuite Radio Nova a diffusé la chanson. Tout ça nous a permis de connaître des personnes du monde de la musique à Paris. Finalement, Peugeot nous a contacté et l’a utilisé pour sa publicité.

Y-a-t-il des artistes avec qui vous aimeriez travailler ?

Oui James Black (rires), Black Atlass, Thomas Azier, il y en a plein… On souhaite aussi travailler sur de nouveaux featuring, des remixes parce qu’on fait ça aussi. Sur cet EP, l’objectif est de montrer ce que l’on aime, comme avec le remix de Pola.

A l’origine deux d’entre vous faisaient du rock, comment passe-t-on du rock à l’électro ? Est-ce dans la continuité pour vous ?

On avait plus de groupes en fait. On a continué à faire de la musique tous les deux et c’est à ce moment que nous avons commencé à écouter de l’électro, puis on s’est lancé.

Comment un groupe comme le vôtre, qui est encore en développement, arrive-t-il à faire un clip avec l’actrice iranienne Golshifteh Farahni

C’est un des mecs de notre label Félix, qui lui a proposé de tourner dans notre clip. Il incarne le rôle principal dans le film Eden sur la French Touch [sortie la 19 novembre au cinéma] aux côtés de Golshifteh Farahni et quand il lui a demandé pour Photomaton, elle a accepté.

Avez-vous été contacté pour passer à la télévision ?

On a eu des contacts, mais rien n’a abouti car on n’avait pas assez de matière. Dans d’autres cas, ce sont les conditions qui ne nous convenaient pas. De plus, comme on n’a pas de chanteuse devant, on ne rentre peut-être pas dans le format.

Crédits : Adèle
Crédits : Adèle.
C’est un choix de ne pas avoir la chanteuse de Photomaton (Elodie Wildstars) sur scène ?

Au début, on avait une chanteuse sur scène car les lives étaient plus courts donc c’était cohérent avec la scéno. Sur l’album, on va faire d’autres featuring donc la présence d’une chanteuse fixe n’est pas idéale.

Comment appréhendez-vous le concert de ce soir ?

Bien, la salle est cool. Peut être que certains vont venir déguiser vu que c’est Halloween, ce serait marrant.

Votre chanson du moment ?

Camille : Shiner d’Indian Summer. Souvent, je me gave d’une chanson avant de passer à une autre.

Simon : On écoute tout ! De Flume à James Blake.

Manu : Ça dépend du moment de la journée, si on fait la fête ou pas (rires).

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