Adapté du best-seller du célèbre écrivain américain John Green, Nos étoiles contraires (en anglais The Fault in Our Stars) est un roman liant romance/drame publié en 2012. Et ce sera le prétexte d’aller le découvrir au cinéma ce été. Il est annoncé pour le 6 juin aux États-Unis et pour le 20 août dans l’Hexagone.
Un hymne à la vie
Destiné à un public de jeunes adultes, le roman raconte l’histoire de Hazel Grace, 16 ans, résidant tranquillement dans l’Indiana. Enfin pas si tranquillement que ça, puisque Hazel est atteinte d’un cancer qui s’est propagé jusque dans ses poumons, la rendant dépendante chaque jour du Phalanxifor, de ses parents et de sa bombonne à oxygène (ses poumons étant hors-service). Les médecins sont unanimes: sa maladie est incurable, les soins intensifs qui lui sont procurés empêchent seulement la maladie de se propager. Elle ne sait pas combien de temps il lui reste à vivre.
Cependant, sa mère qui a tout abandonné pour elle, l’oblige à fréquenter un groupe de soutien. Un jour elle y fait la rencontre d’Augustus Waters, 17 ans, qui est en rémission depuis un an et demi. Ils se rapprochent. Et vous pensez connaitre la suite, sauf que non. Ce qu’ils vont vivre n’est pas une histoire d’amour classique. Tout le long du roman ils s’interrogent à la manière d’adultes sur le cancer qui fait partie intégrante de leur vie, de leur corps, la dépendance à autrui, l’amour quand on est une « grenade » prêt à exploser (mourir) et à faire du mal autour de soi.
On s’attache vite à l’histoire, on s’attache aussi aux personnages secondaires, à Isaac, jeune aveugle et meilleur ami d’Augustus, au père d’Hazel qui pleure (presque autant) comme une fillette. Ce n’est pas l’histoire d’Hazel-toute-seule mais l’histoire d’une lutte contre le cancer, d’une battante, d’une fille qui ne veut pas se résumer à ce qui la rogne mais à sa vie qu’elle veut vivre. Et Augustus l’aidera dans cette voie. Et si au final on savait que la vie était tueuse mais qu’on n’en n’avait cure ? C’est le message que veut délivrer le roman.

Un casting assez modeste
Que je vous raconte un peu. Je suis tombée sur la bande-annonce du film avant de découvrir le livre. Jusqu’à présent le trailer semble assez fidèle, on y retrouve les phrases « phares » du roman et notamment les « OK » devenus mythiques. Le choix des acteurs n’est pas extravagant mais ça peut marcher: Shailene Woodley (Divergente, The Descendants), Ansel Elgort (Carrie, la Vengeance, Divergente), Willem Dafoe (The Grand Budapest Hotel, Saint-Laurent, Spiderman, la trilogie). Et une nouvelle qui devrait réjouir les fans de la série True Blood, en père de Hazel Grace on accueillera Sam Trammell.
Son réalisateur est Josh Boone, qui n’a pas réalisé de films notoires. Je ne vous en dit pas plus, le début du roman et la bande-annonce suffisent à vous faire une idée du synopsis. A vous de vous créer votre propre suite comme pour Une Impériale Affliction – coup de coude à ceux qui se seront déjà jetés sur le bouquin.
Et un conseil: évitez de vous soumettre aux voix françaises qui sont particulièrement inécoutables.
Une bande-son peaufinée
Quant au choix de la bande son du film, on retrouve déjà parmi la bande-annonce l’entrainant morceau What You Wanted de One Republic (issu de leur dernier album Native) et on est en mesure de confirmer qu’Ed Sheeran se rajoutera également à la composition du film avec All of The Stars. La suite est d’autant plus glorieuse. On retrouvera Jake Bugg, Grouplove, Tom Odell, Ray LaMontagne, Lykke Li, M83, Birdy, Kodaline ou encore Indians pour les noms les plus connus.
Du très très lourd.