Royaume-Uni. – En seulement 4 titres, Marc Collin, producteur du projet Nouvelle Vague nous ramène illico presto dans l’ambiance des années 90 à Bristol, la ville qui a vu naitre un nouveau genre musical: le trip hop.

De gré ou de force, on a tous été bercé par les influences musicales de nos parents. Sur la chaine hifi du salon assourdissant la maison sous des airs de Vanessa Paradis ou même dans la voiture avec l’autoradio réglé sur les flinguants The Cure. Après avoir exploré d’un façon singulière le mouvement de la Nouvelle Vague [sous-entendre la new wave, le mouvement musical des années 80 ndlr] il y a onze ans en sortant un album de reprises de chansons punk (Ramones, Sex Pistols, The Clash) et post punk (The Cure, Tricky, Massive Attack), le musicien Marc Collin revient pour explorer la décennie suivante: les années 90 à Bristol.

Car Bristol est considéré comme étant le berceau d’un nouveau genre musical appelé le trip hop. Indéfinissable, le genre fait recette et on compte parmi les avant-gardistes du style Portishead, Morcheeba, Tricky, Archive mais aussi Björk.

A travers le petit EP de quatre titres, Marc Collin s’accompagne de jeunes artistes nés justement dans les années 90 et vivant à Paris: Jim Bauer, Martin Rahin, Clara Luciani, Dawn ainsi que l’anglaise Prudence Fontaine. Soulignons l’artwork de l’EP, référence à Banksy, artiste originaire lui aussi de Bristol qui a commencé son activité dans les années 90.

C’est une vraie proposition d’immersion dans l’Angleterre des années 90 que nous propose le producteur francophone. Dans la pochette, nous retrouvons non sans un certain plaisir la belle reprise du titre « Roads » de Portishead, « Overcome » de Tricky réinterprété de façon soul, « Moog Island » de Morcheeba et pour terminer, « I Can Water My Plants » de Monk and Canatella.

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L’EP Bristol est sorti en numérique le 8 décembre. La suite, avec l’album sortira en mars prochain chez Kwaidan Records.