Lenny Kravitz revient avec son dixième album (tout de même) Strut qui reflète sa personnalité éclectique. Aimant le funk, le hard rock, la soul et la pop, il maîtrise l’art de passer d’un style à un autre depuis ses débuts et nous le prouve une fois encore avec ce nouvel album.
Allez qu’on se le dise, jamais un quinqua n’a été aussi sexy que Lenny Kravitz ! Certes, nous ne sommes pas là pour parler de son physique, mais la pochette de son album ne laisse personne indifférent. Le temps ne semble pas avoir une emprise sur lui, un peu comme Pharell Williams qui fait parfois plus jeune qu’il y a dix ans.
Revenons à ce nouvel album Strut, il s’agit surement de l’une des meilleures surprises depuis la rentrée. Enfin un son rock, Lenny Kravitz dissémine avec légèreté quelques touches de synthétiseur qui apportent un coté new wave à certains morceaux. En récompense à ce retour réussi, Strut a été numéro sur iTunes dés sa sortie le 22 septembre.
Juste une petite chose me déplaît dans ce nouvel opus, c’est la ressemblance un peu frappante entre « Strut » et « Are you gonna go my way« ??? WTF! Il « s’autoplagie », un peu étrange comme procédé… En même temps quand on a trouvé le bon filon, ce serait dommage de ne pas l’utiliser n’est-ce pas?
Enfin bref, tous les sujets entourant le sentiment amoureux passent au crible : le désir, le sexe, la passion, la dévotion et la rupture. On ne peut pas vraiment passer à côté puisque les titres parlent d’eux-mêmes, « Sex », « The pleasure and the pain ». Cette thématique c’est un peu la base chez Lenny Kravitz, souvenez-vous de « I’ll be waiting », « Love Revolution », « I belong to you » ou encore « Can’t get you off my mind ».
Génie de la musique, il s’avère qu’il est multi-instrumentiste ainsi il a utilisé ce talent pour faire lui-même sa bande son sur ce disque mis en boîte par Bob Clearmountain, ingénieur reconnu, qui a travaillé avec Bruce Springsteen, David Bowie pour n’en citer que deux.
Petite surprise de cet album, c’est la reprise de la chanson « Oh baby baby » de Smokey Robinson & The Miracles. A écouter sans modération.