Hier, 20h20. J’arrive devant l’Echonova de Saint-Avé (près de Vannes) toute contente de voir Juveniles enfin, après la sympathique interview que j’ai eue avec eux il y a une heure.
Juveniles a assuré la première partie du concert aux alentours de 21h. Près d’une heure de concert d’une intensité et d’une énergie folle, mes clichés en témoignent, il a été difficile de capter Jean-Sylvain, le chanteur du groupe. Le chanteur a été communicatif, il nous a balancé a plusieurs reprises « ça va Vannes ? » ou alors des grands sourires de sympathie, car il faut le dire les premiers rangs se trémoussaient pas mal. Ils nous ont joué plusieurs titres dont Strangers, We are Young (pas d’amalgame à faire avec le groupe F.U.N), Fantasy et d’autres chansons mystiques, sans paroles, avec des solos de synthé et de basse à faire chavirer les mémés. Ils nous ont aussi gâté avec leur interprétation du titre Truth en featuring avec Yuksek, qui sort définitivement le groupe des sentiers battus, ce dont on aurait pu être habitué avec leur dernier album sorti cette année.
J’ai été surprise de voir Juveniles seulement en première partie de la soirée vu le succès qu’ils rencontrent depuis quelques temps, on aurait pu espérer les voir en tête d’affiche.
Il n’empêche qu’ils ont fait plus d’une heure de concert et qu’ils ont été comme ça, supers géniaux, attentifs à leur public. Ils ont même pris le soin de présenter leur petit nouveau dans le groupe, celui qui est à la basse, synthé et en même temps qui tape des verres en plastique avec une baguette pour un son complétant la batterie. Niveau scoops sur le groupe on vous les révélera à l’issue de l’interview qui arrivera bientôt, ils vous y parleront du Roi Lion et des Aristochats. Si si, les Juveniles sont accessibles et ils sont bretons en plus, alors ils savent comment négocier avec leur public breton présent ce soir-là.
Leur set se termine à 22h30 pétantes et j’en ai profité pour récupérer auprès du claviériste du groupe la setlist marquée par les traces de ses pas qui orne désormais les murs de mon antre.
En deuxième partie, le rock psyché de Black Strobe s’est fait ressentir. Beaucoup de synthé, peu de chant, et une voix grave qui se fait peu entendre et un public en folie pour cette deuxième et dernière partie de la soirée. Plus d’une dizaine de titres, un rappel et le concert marque son dernier souffle à minuit passé. Un groupe qui n’en est pas à son premier passage sur la scène de l’Echonova et qui a su faire sensation auprès du programmateur de la salle et également auprès du public. Une vraie perle. Mais d’un point de vue objectif, un groupe moins actif sur scène que ses prédécesseurs de la soirée.