Tout droit venu d’un pays de l’ouest dont sa terre n’a d’égal que sa beauté, Jaymes Young y exerce son talent dans la plus grande confidentialité française. On y remède pour vous.
Ne le confondez surtout pas avec le joueur de basketball américain au même prénom à la lettre près, James Young. L’un a 19 ans, l’autre 23. Celui qui nous intéresse aujourd’hui, c’est le mystérieux Jaymes Young. Googlisez-le, vous ne trouverez pas grand chose sur le net à son sujet. Et c’est d’ailleurs comme ça qu’il se veut : du genre mystérieux.
Il était d’abord né sous une étoile noire, celle qu’il avait chanté sur son premier EP, le titre « Dark Star », qui faisait déjà ressortir des influences enracinées RnB et pop. D’ailleurs, à la sortie du single en 2013, on n’en savait guère plus sur le type : des photos sombres, pas de biographie ni de page sur les réseaux sociaux. Une manière de (ne pas) communiquer intrigante mais pourtant pas étonnante, nombre de musiciens ont usé de cette méthode auparavant.
Un mystérieux inconnu qui a néanmoins su se faire remarquer par le groupe London Grammar en l’accompagnant sur une de leur tournées. Signé chez le label Atlantic Records (Alt-J, Birdy, Bruno Mars), l’américain a notamment participé en 2014 sur un titre de David Guetta en compagnie de Birdy mais là encore, il demeure dans l’ombre.
Dribbler
Venu de nulle part, il est le joueur invisible qui surplombe les autres artistes sur le terrain. Au fur et à mesure des sorties de singles, avant l’arrivée fatidique de l’EP le 30 septembre 2014, Jaymes se révélera enfin. On apercevra une tête à chapeau, un petit air jeune de Finn Andrews (The Veils). On apercevra à travers son deuxième mini-album, intitulé « Habits Of My Heart », une jolie voix colorée, déclinée en cinq titres. « I’ll Be Good », son dernier single et joli clip qui l’accompagne, sera définitivement le marqueur de la bonne qualité de son opus. Jaymes Young doit se faire connaitre en France. Jaymes Young est un dribbleur invétéré qui chante l’amour vivant, l’amour perdu, l’amour qui blesse mais dont chacun a besoin pour s’y rattacher.