Have fun. ! (ou pas)

Jack Antonoff, c’est le nouveau nom à la mode. Vous ne savez pas de qui il s’agit ? Shame on you ! Ne vous inquiétez pas, chez Efflorescence culturelle, on est là pour remettre vos pendules à l’heure. Pour faire simple, Jack Antonoff, c’était le leader de Steel Train, c’est le guitariste de Fun. et c’est le petit copain de Lena Dunham de la série Girls. Et s’il ne vous dit toujours rien, permettez-nous de vous introduire Bleachers, son nouveau groupe qui cartonne aux U.S et qui, on l’espère, aura le même succès en France. Nous tenons d’ores et déjà à rassurer les fans de Fun., Jack fait toujours partie du groupe, mais c’est bien connu, plus il y a de musique, plus c’est fun !

 Album Cover

Le 15 juillet dernier sortait Strange Desire, tout premier album de Bleachers, une ode à l’amour et aux 80’s. Ça sent un peu l’album de l’été voire de l’année ( à bon entendeur, salut) ! Le projet Bleachers nous fait vivre (ou revivre) notre jeunesse un peu à la marge, ses doutes, ses joies et ses peines. Strange Desire renvoie à tout cela, c’est ainsi que l’album débute avec Wild Heart, qui apparait deux fois dans l’album avec I’m Ready To Move On/ Wild Heart Reprise. Dans cette dernière, on peut y reconnaitre la voix de Yoko Ono qui a accepté de prêter sa voix pour la chanson et nous ne sommes pas déçus. Rollercoaster prend le pas, et on se demande si les 80’s sont de retour, parce que si c’est le cas, on est prêt à vous montrer notre meilleur déhanché. C’était sans compter sur Shadow, un de nos coups de coeur de cet album, pas seulement pour la chanson mais aussi pour la petite histoire qui va avec : en effet, l’idée de cette chanson a été inspirée d’un article qu’a lu Jack Antonoff où il était écrit que chacun d’entre nous avait une « shadow » (ombre) ie. une vison dégradée de nous-mêmes que nous sommes les seuls à voir. Maintenant, on vous le demande, qui ne craquerait pas avec des paroles comme « I love your shadow » ? Le titre phare de cet album vient alors nous électrifier de bonheur, on vous parle évidemment du titre I Wanna Get BetterBleachers crée une véritable dichotomie entre les paroles et la musique, ce qui donne à l’auditeur le sentiment d’avoir le pouvoir. Le  petit plus c’est le clip plein d’humour qu’il a réalisé avec… Lena Dunham.

 

On enchaîne avec Wake Me, qui nous envoûte en nous donnant l’envie soudaine  de danser à la manière d’une certaine Audrey Horne (ndlr: Twin Peaks) . Reckless Love est, dans la continuité du titre précédent, une déclaration d’amour. Et en plus d’avoir eu recours au service de Yoko Ono, Jack Antonoff a également fait appel à Grimes pour Take Me Away, que l’on pourrait décrire comme un mélancolique son adolescent, plus à l’image de Grimes que de Jack Antonoff, ce qui va sans nous déplaire. C’est ainsi que nous nous dirigeons vers Like A River Runs qui s’appelait originellement « Bleachers » mais Jack Antonoff a trouvé ce titre tellement représentatif de son projet qu’il l’a choisi comme nom de scène. Pourtant, ce n’est pas l’une des meilleures chansons de l’album. On se réconforte avec You’re still a mystery, qui nous transporte dans le temps, à l’image d’un bar américain des forties aménagé d’un juke-box où l’on danserait le boogie-woogie. C’est ainsi que l’album touche à sa fin, avec cette merveilleuse balade Who I Want You To Love dont on ne veut pas qu’elle s’arrête.

Strange Desire des Bleachers, c’est une déclaration d’amour et une machine à remonter à le temps, comme vous l’aurez compris, nous avons été séduits.

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