Parti sur une lancée de plus de cent spectacles depuis deux ans, l’humoriste Franck Dubosc achève la fin de sa tournée dans le sud. Nous étions au Cannet dans la salle de la Palestre pour le voir.

Il aura passé deux ans sur les planches avec son dernier spectacle sobrement intitulé Franck Dubosc à l’état sauvage, l’humoriste français qui s’était consacré le reste de son temps aux caméras, achèvera en avril sa longue tournée.

Le verlan, les toilettes publiques, les femmes, le tri sélectif, la religion, l’avion… bref tout y passe. Les sujets sont vastes, il y a de quoi faire. C’est ce que s’empresse à faire Franck Dubosc, en nous baladant un peu partout sur son île pour nous raconter des histoires hilarantes. Parfois, on le surprend à descendre de la scène pour faire venir un spectateur. A un autre moment, il va à la rencontre du public en l’emmenant avec lui sur son île et interroge les spectateurs masculins en vannant sur Serge et Xavier-David, ici présents : « non mais attendez, comment c’est possible de s’appeler comme ça ? » s’exclame-t-il aux esclaffements du public.
Mais surtout, Franck Dubosc dans son dernier show, c’est du sexe et encore du sexe. Un « bambou sur la kekette », la levrette, des anecdotes… Des sujets particulièrement tabous qu’il popularise de façon vulgaire. Et ça marche ; on le sait et confirme avec Elie Semoun qui a parlé racisme, misère et bien sûr Dieudonné qui évoquait la pédophilie et le mariage gay.
Si le lendemain tu te souviens que des yeux, c’est qu’elle a des petits seins. Si tu te souviens de rien, c’est qu’elle a un gros cul

Un jour, je me suis garé sur une place pour personne invalide. Oui, je suis un enculé. Mais attends, on me dit de me mettre à leur place, c’est que j’ai fait !
Encore une fois, Franck Dubosc a réussi à décrocher des éclats de rire, sinon des rictus ou des sourires. Quelquefois, l’humoriste tourne en rond, balance un humour un peu trop facile, mais ça fonctionne auprès du public. C’est que Dubosc a l’avantage de la scène : à l’aise, il peut évoquer une large palette de sujets, tabous ou pas, en faisant résonner les mots comme des images. C’est en ça que le comique fait de l’humour populaire et conserve son succès. A 51 ans, la connexion est là : mais il ne faudrait pas trop que l’humoriste repose longtemps sur ses acquis.
La critique du spectacle qui apparaît dans le titre, disparaît dans le contenu de l’article. Et à part un « à 51 ans, il ne faudrait pas qu’il se repose sur ses acquis », l’article est très positif … critique très bizarre donc, à retravailler je pense !
Merci de votre commentaire. C’est vrai qu’après relecture, il n’y a pas vraiment de lien entre les deux.
Je viens donc de nuancer la critique.
Bonne journée !