Black English, les dandies de Los Angeles

  Vous les connaissez peut-être sous le nom de NO, les musiciens du groupe de rock indépendant made in Los Angeles ont tenté l’été dernier un premier virage en adoptant un nouveau nom de scène : Black English. Pour le pire, mais surtout pour le meilleur.

  Une fois que vous l’aurez entendue, elle ne sortira plus de votre tête. La voix écaillée, douce et relaxante de Bradley Hanan Carter, chanteur de Black English, est bonne communicante. Comme les Smiths, une référence à laquelle ils s’attribuent sans détachement, leur signature vocale et instrumentale reste unique. Presque familière, la voix du leader s’écoute facilement sans pause pendant 53 minutes, la durée de leur premier album intitulé « No » – « no dream, no spleen, no pain, no gain ; no more ».

Un excellent premier opus qui nous fait pénétrer sans détour dans leur univers, marqué par des chansons qui évoquent la rupture amoureuse avec « Stay With Me », le coup de foudre avec « What’s Your Name », la peur de l’absence de l’être avec « So Scared ».

Après plus de 400 concerts à tourner d’abord en Amérique du Nord, ils forcent peu à peu les frontières de l’Europe. Le groupe a, pour l’anecdote, fait la première partie du brestois Yann Tiersen à l’Olympia et à l’Antipode MJC en octobre 2014.

L’offre est là, pourtant la demande européenne tarde.  A tel point qu’on se demande au final, comment un groupe aussi classe, aussi beau et voluptueux n’est pas connu et évoqué par les médias du monde entier. Comme il faut bien commencer quelque part, on jette donc la pierre aux principaux intéressés.

black english
Les Black English fin prêts avant leur concert à l’Olympia, le 27 octobre dernier.

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